Viande en vente directe : « je sais qu’on va pouvoir en vivre »

Publié le : 02/09/2015 13:30:53
Catégories : Médias

Rue 89 a rencontré Pierre Hinard, éleveur et créateur du site leboeufdherbe.fr. L'article complet est à lire sur Rue89lyon.fr

Cet été les éleveurs ont manifesté un peu partout en France et ils poursuivent à la rentrée à Paris et à Lyon où la Direction régionale de l’agriculture a été occupée ce mercredi.

Producteurs de lait ou de viande disent ne plus pouvoir continuer à vendre à des prix trop bas, rapportés à leurs coûts de production. La vente directe, de l’éleveur au consommateur, plus connue pour les fruits ou légumes, peut-elle être une solution pour la viande ?

Pierre Hinard nous explique comment s’organise sa propre production, entièrement commercialisée en vente directe et sur internet avec envoi à domicile. Un système de commercialisation intimement lié à son mode d’élevage.

Ingénieur agronome de formation, il s’est lancé dans l’élevage en vente directe. Sans aucun intermédiaire, il vend au consommateur via un site internet, leboeufdherbe.fr, et propose la livraison des colis à domicile.

Un mode de production qui permet d’être moins dépendant des cours des prix de matières premières et des intermédiaires (soit les abattoirs ou la grande distribution). Moins dépendant également des coûts de l’énergie. Un poste dont les dépenses ont explosé depuis 1990 dans les exploitations conventionnelles et qui explique aussi pourquoi quand le prix de la viande augmente cela ne rémunère pas davantage les éleveurs.

La vente en circuit court de viande reste toutefois peu répandue. Elle ne concerne, selon les chiffres du ministère de l’agriculture de 2010, que 10 % de producteurs de viande en France. Mais Pierre Hinard l’assure :

« Aujourd’hui, je sais qu’on va pouvoir en vivre. C’est une reconversion réussie. »

« Je sais pour qui je travaille »

Sur son exploitation de 40 hectares, Pierre Hinard élève un cheptel de 30 vaches adultes et « des génisses qui restent sur la ferme, une partie pour le renouvellement, l’autre pour la viande ». De race Salers, ses vaches ne sont nourries qu’à l’herbe et au foin issu de ses champs l’hiver. Des champs sur lesquels il n’utilise aucun engrais chimique mais dont il gère naturellement fertilité et diversité.

« J’ai ramené des légumineuses qui fixent l’azote de l’air dans la terre. »

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